vendredi 14 juin 2013

j'aime les femmes mais...

Qu'est-ce qu'elles deviennent? 

Wakeu Fogaing et son humour

Dans la maison de mon père, on riait beaucoup de tout sauf quand mon père était absent. je partage maintenant 

lundi 21 mai 2012

Wakeu Fogaing en Spectacle à Yaoundé le 31 mai


Festival Scène D'ébène Yaoundé

L'ambition de l'homme ne rate pas l'occasion de franchir les limites de l’inespéré. chacun se fait l'idée de son leader et du costume qu'il voudrait le voir porter. C'est avec dérision que Monsieur Nimportequi présente et vante les mérites de son candidat qui n'est pas n'importe qui bien entendu. le voyage ici se fait avec le rire dans une marmite de la critique sociale comme sait le faire Wakeu Fogaing qui prête son corps et sa voix à ce personnage qui n'a pas arrêté de le manipuler. "mon candidat n'est pas n'importe qui" ouvre les voix de l'interrogation sur la nature réelle des candidats à nos élections. 

Jeudi le 31 mai à 19 heures
Spectacle d' humour
A l'institut Français de Yaoundé
Textes et mise en scène de Wakeu Fogaing 



lundi 30 avril 2012

jeudi théâtre à Douala


Wakeu Fogaing n’a pas encore fini de dire pourquoi il parle. Est-ce que les gens l’entendent ? Que non ! Mais il n’arrêtera pas de parler sans avoir fini ce qu’il a à dire. Il y a des gens qui mangent et ne font que ça. Il y a des gens qui boivent et ne font que ça. Il y a des gens qui se taisent et se suicident dans le silence qui étouffe. Wakeu Fogaing parle et refuse de mourir avec des mots à sortir dans son ventre.
Texte et mise en scène : Wakeu Fogaing
DATE: 03 mai à 19H . Lieu : Foyer de Jeunesses Akwa.
Prix : 1000F cfa

jeudi 26 avril 2012

Martyres et révoltées


Martyres et révoltées

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Théâtre. “Confession de femmes”, la pièce écrite par Wakeu Fogaing a été jouée par la compagnie Koz’art vendredi dernier à l’Institut français de Yaoundé.
 
Ce que femme veut, Dieu le veut-il vraiment ? La morale tirée du quotidien des femmes mises en perspective dans la pièce «Confessions de femmes», vendredi dernier à l’Institut français de Yaoundé, est un revers à cette maxime populaire. 
La  vie des héroïnes de Wakeu Fogaing est une permanente complainte, un interminable sanglot, un ultime signal de détresse et un incandescent volcan en passe d’entrer en fusion.
 
Le texte est un kaléidoscope de dix historiettes de bonnes femmes. Célibataires ou mariées, elles ont en commun le fardeau du joug de leur Jules, l’être désiré, époux ou simple amant. Loin de se résigner, ou de vivre stoïquement leur douloureuse condition, elles ont décidé de rompre le silence, de crier leur colère et de porter haut la torchère de la contestation contre l’establishment phallocrate. Un certain ordre des choses les a confinées à leur étroitesse de mère désabusée, d’épouse délaissée, de femme au foyer transformée en domestique à tout faire, de servante docile devenue outil sexuel, d’objet de désir bon pour assouvir les instincts bestiaux de mâles en rut. Avec une froideur langagière qui heurte parfois la pudeur,  les femmes de Wakeu Fogaing confessent leurs sentiments égarés dans les dédales de turpitudes conjugales ou des liaisons homériques et éphémères. Sans aucune retenue, elles parlent de leur quotidien rugueux aux cotés de l’époux volage ou du simple amant de petite vertu. Dans une sortie désespérée, elles n’hésitent parfois pas de prendre leur revanche, malgré elles.
 
Rencontre
«Confessions de femmes» est le fruit d’une rencontre fortuite, un jour de fête internationale de la Femme, entre le dramaturge Wakeu Fogaing et une veuve, qui a assassiné d’un coup de pilon un époux qui n’avait plus d’intérêt que pour le poste de téléviseur du foyer. Son histoire pathétique a inspiré l’auteur, qui s’est résolu à s’entretenir avec une cinquantaine d’autres femmes qui se sont disposées à raconter chacune leur mésaventure singulière. Mise en scène par Eric Delphin, «Confessions de femmes», jouée avec une certaine maestria par trois comédiennes déchaînées, est un véritable hymne à l’amour, un plaidoyer impitoyable en faveur de la famille, une violente diatribe contre les stéréotypes de la supériorité masculine. 
 
Jacques Bessala Manga